Depuis 30 ans, François Lassalle a contribué au développement des toitures végétalisées en France et dans le monde.

Au début des années 90, il a été le pionnier des toitures végétalisées en France, et au début des années 2000, a aussi participé à l’émergence des murs et façades végétalisées dans leur forme moderne.

Aujourd’hui, il met ses compétences et son expérience à la disposition de tous dans le cadre de la société de Conseil FLAX.

FLAX maîtrise les 2 domaines déterminants des végétalisations de bâtiment (les différents types de toitures végétalisées et les façades végétales) :

  • La nature, avec l’ingénierie horticole spécialisée (végétation, substrats, configurations techniques…), les aspects environnementaux, la biodiversité.
  • Le bâtiment, avec la connaissance des contraintes techniques et de la réglementation du bâtiment (étanchéité, charges admissibles, sécurité, …)
Zones d’intervention Flax
[Centre Commercial Novy Smichov à Prague] photo F. Lassalle
[Centre Commercial Novy Smichov à Prague] photo F. Lassalle

FLAX a contribué à la végétalisation de surfaces de toitures très importantes (plusieurs centaines d’hectares) et a déployé son savoir-faire dans plusieurs régions du monde : Europe, Chine, Afrique, Amériques, régions tropicales, qui recouvrent des contraintes climatiques très diverses. Cette expérience globale enrichit la pratique et les contributions de FLAX aujourd’hui.

FLAX est le fruit d’une expérience unique, qui est mise à profit dans le cadre d’un cabinet de conseil et d’ingénierie en végétalisation du bâtiment.

Les différentes techniques de végétalisation des bâtiments prises en charge par FLAX offrent des réponses aux problématiques actuelles telles que :

Comme le préconisait l’architecte Hundertwasser, « toute parcelle de terre transformée en surface de construction devrait être restituée en une parcelle vivante en toiture ».
C’est possible sur les structures béton depuis Le Corbusier et l’avènement des « terrasses-jardin » dans les années 1930, mais ça l’est aussi depuis les années 1980 sur les toitures-terrasses plates en bois ou en acier (cas des bâtiments de type industriel), et aussi pour les toitures en pente. Depuis les années 80, le background technique existe qui permettrait de végétaliser l’essentiel des toitures nouvelles, et une grande partie des toitures existantes si les politiques le décidaient. Des études récentes ont en effet pris en compte l’impact que pourraient avoir, pour la réduction des îlots de chaleur, les toitures végétalisées si elles étaient installées de façon massive dans les villes.

Même si certaines villes, sous la pression des habitants, développent désormais des politiques « favorables à la biodiversité » et prennent davantage en considération les espaces verts, les plantations d’arbres, et .c, elles sont confrontées à la rareté des surfaces non constructibles. Le Conseil de l’Europe le mentionnait déjà en 1987 : «Les toits offrent l’unique possibilité […] de nouveaux espaces verts dans l’intérieur de la ville densément bâti ». De fait, aujourd’hui en France, un certain nombre de villes françaises ont introduit dans leur PLU un coefficient de biotope accordant une certaine valeur aux toitures végétalisées, voire aux murs végétaux. Différentes études (particulièrement celle de Frédéric Madre en France) ont démontré le potentiel positif des toitures végétales pour la biodiversité végétale et animale, et c’est (différemment) vrai également pour les façades végétalisées.
Cette question est de plus en plus prégnante dans les villes du monde entier ; or les toitures végétalisées offrent des possibilités en termes d’abattement des pluies, de stockage temporaire, de maîtrise du ruissellement, de filtration primaire, etc., qui ont conduit par exemple une métropole comme Paris à intégrer les toitures végétalisées dans son plan Pluie voté en 2018.
Depuis plus d’un demi-siècle, un grand nombre de français a perdu le contact avec la nature : dans les années 1950, une majorité de français cultivait encore son jardin, ou avait des proches qui le faisaient alors qu’ils étaient déjà 55% à vivre en ville. Malgré un certain « retour à la nature » dans les années 70 et un autre dans les années 2000, il faut bien admettre que la Ville a tendance à générer, intrinsèquement, un déficit de nature, que les citadins, qui représentent désormais plus de 75% de la population déplorent de plus en plus ouvertement. Les toitures et façades végétalisées jouent un rôle de compensation à cet égard. Ce rôle est depuis quelques années intégré aux politiques vertes des collectivités territoriales. Et désormais, le concept d’ «agriculture urbaine », également exploitable en toiture, rend possible une activité concrète de jardinage et de production végétale pour les citadins.
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